this is my kingdom, this is my home | karkinos

this is my kingdom, this is my home

Compliqué la vie la vie de bandit quand on en est pas un du tout. C’est vraiment la merde de vivre en groupe avec des gens qui n’ont pas du tout les même loisirs que soi, encore plus quand on est petit et hargneux comme Karkinos. Ca ne faisait que très peut de temps qu’il était ici mais il ne voulait pas paraître faible face a ce groupe de plouc décérébré et il avait un seul moment de s’exprimer face a eux. Hurler comme un taré en les insultants de tout les noms dés qu’ils pensaient avoir le dessus sur lui. Il ne fallait pas oublier d’ajouter une pincée de leçon de morale mais pas trop ! Faut bien que leur mononeuronne de merde puisse assimilé le fait que d’essayer de lui marcher sur les pieds n’était pas spécialement une bonne idée.

Il c’était toujours fait respecté en gueulant comme un moufouette et ce n’était pas aujourd’hui que ça changerait. Une chance que son pouvoir ne ce soit pas déclenché et que cette merde fonctionne de façon aléatoire mais peut être qu’un jour un de ces connard aurait des surprises ! Mais il avait fini par arrêter ses vocalises alors que la voix du patron avait retenti. Oups ? Il n’avait plus qu’a se faire plus petit que ce qu’il n’était déjà mais le problème c’est qu’il était déjà repéré.

- Putain de merde …

Il n’avait pas pu s’empêcher de grogner ces jurons avant de se diriger lentement vers la planque en hauteur. Oui il connaissait le chemin et oui les autres avaient probablement l’air satisfait en se disant que peut être que ce petit gueulard ne ressortirait pas vivant de la haut. Franchement Karkinos avait été gentil la. Du moins dans sa tête il avait essayé de faire des efforts, de ne pas tout de suite être exécrable mais c’était plus fort que lui. Il avait fini par arriver jusqu'à la planque de Kochtcheï mais la il faisait pas le fier.

- Je suis la …

Oh bordel est ce qu’il allait vraiment lui gueuler dessus ? Ouais c’est ce qu’il risquait forcement d’arriver ! Mais Karkinos avait les tympans solides.

Bien sûr qu’il allait être repéré, que croyait-il ? Dans un hangar, le bruit ricoche sur le moindre bout de taule, et il n’était pas spécialement discret. Les putois qui savent se défendre qu’à coup de “putain” et de “connard”, très peu pour lui. Shura n’a pas spécialement besoin de ça chez-lui, surtout quand ce dernier veut se reposer. Pour dire que le fameux Karkinos allait se prendre un savon, Kochtcheï ne s’était même pas assit pour l’attendre. Il l’avait suivi d’un regard menaçant tout le long de son trajet. Il patientait de pied ferme, bras croisé, à la fin de l’escalier. Sa moue de chien battue à l’arrivée n’avait rien changé, puisque le slave avait saisi avec vivacité et brutalité le col de sa chemise pour lui faire presser le pas. « J’ai deux mots à te dire. » Sec, tranchant, glacial, il avait jeté le nouveau venu dans la pièce, claquant la porte derrière lui pour s’assurer que de masquer le spectacle aux enthousiastes.

Le Miaouss avait rejoins rapidement son panier, pressentant l’orage hargneux qui s’annonce.
« TU PEUX ME DIRE A QUOI TU JOUES ?! » Commença-t-il avec une colère qui portait sa voix, grandiloquente. Le ton baisse légèrement, son doigt se dresse tel une dague affûtée et menaçante. « Je t’ai accueillis chez moi alors que t’avais des allures de clebs abandonnés sur le coin de la route, et tout ce que tu trouves à faire pour me remercier, c’est foutre la merde dans MON squat ? VRAIMENT !? » La panthère s’approche à pas rapide, et les grognements déforment les babines de ce chef de meute outré du paiement qu’il reçoit. Ce même index fini par s’écraser, s’enfoncer dans la cage thoracique du concerné sans aucune délicatesse. En avait-il fait preuve pour en arriver ici ? Non ; Alors Shura n’allait pas se gêner pour faire des efforts sur ce point. « Гавно Блять* !! T’AS FAIS QUOI, HEIN ?! T’AS FAIS QUOI JUSQU’ICI POUR T’ACCORDER LE DROIT DE LA RAMENER ?!! J’VAIS T’LE DIRE MOI : RIEN ! T’AS RIEN BRANLER CONTRAIREMENT A EUX !! » Coup d’estoc réaliste. Si eux ratissent l’île tous les jours, et lui ramène les ragots qu’il leur demande, ce n’est pas le cas de Karkinos pour le moment.

Shura fulmine, ne réussissant pas à contenir cet élan de rage et de violence. Même les psychotropes qui calment la bête en temps normal n’ont que peu d’effet.
Il lui laisse dix secondes. Dix secondes pour se défendre autre que par des beuglements. Sans quoi, il passe par la fenêtre. (Ce qui expliquera pourquoi celle-ci est cassée au passage, puisque ce n’est pas le première à se prendre une rouste).

* Putain de merde !

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Après s’être rendu jusqu'à la planque, Karkinos c’était stoppé en haut des escaliers en attendant son savon qui, dans sa tête, allait surement avoir lieu a la vue de tous. Sauf que non visiblement pas. Le petit dresseur hargneux c’était fait attrapé par le col et jeter sans ménagement a l’intérieur. Inutile de dire qu’il ne pouvait clairement pas lutter et qu’il c’est écrasé sur le sol.

- HEY ! ARGGGH …

Bordel ca faisait mal ! Karkinos se relevait quand même, non il ne resterait pas sur le sol en attendant que ça passe au contraire il avait quand même une fierté, même s’il regretterait probablement dans les minutes qui suivaient et qu’il penserait juste etre un sombre connard mais ça c’était habituel. Il attendait que la rage de Kochtcheï passe. Il etait bien placé pour savoir qu’on ne devais jamais interrompre quelqu’un en plein monologue rageux. Et ce même si son index lui faisait mal. D’ailleurs il était clairement en train de grimacer de douleur.

D’habitude c’était Karkinos qui gueulait toujours plus fort et il n’avait pas trop l’habitude de faire face a quelqu’un d’aussi énervé que lui. Il savait que que de lui dire de se calmer était parfaitement inutile, s’il y avait un truc en quoi il s’y connaissait c’était bien la rage.

- Urgh okay … J’avoue j’ai peut être un peu merdé mais j’ai pas l’habitude de … Tout ça !

Autant être honnête ! De toute façon il n’avait pas l’intention de lui mentir. Ce n’était pas son but. Le russe était franc mais lui aussi a final. Alors ouais il allait balancer tout ce qu’il avait sur le cœur.

- Tes sbires me foutent la trouille et ils le savent ! Au moindre pas de travers ils peuvent me faire passer un sale quart d’heure et j’ai pas vraiment de moyen de me défendre a par de les tenir a distance de moi. Je suis un connard je sais pas agir avec les gens je le sais mais je sais pas comment faire !

A son tour de faire un monologue. En vrai il ne voulait pas foutre la merde dans son camps ce n’était pas du tout dans les intentions de Karkinos. Lui non plus n’aurais pas apprécié qu’un connard vienne ruiner sa petite tranquillité ! Enfin tranquillité façon de parler mais il se comprenait.

- Si tu veux que je parte de la alors … Je partirais.

Ca ne serait pas la première fois qu’il se retrouverait a devoir faire une cabane au milieu de nulle par pour survivre après tout. Il baissait la tete en attendant le verdict, non il ne se rebiffait pas.

Gronde, encore et encore, cette rage frénétique dans l’âme du tueur. Ses yeux, légèrement plissés par la fureur, percent de part en part le convié comme s’il l’assénait de multiples coups de lame. Ses lèvres tordues par l’envie de le mordre forment une grimace loin du calme habituel et de la plaisanterie affiché sur son faciès. « Un peu ? UN PEU ?! » Répète-t-il, n’appréciant pas du tout le côté je-m’en-foutiste de la réponse. Une très mauvaise introduction à sa plaidoirie en somme, car malheureusement pour Karkinos, derrière ce patron sévère se cache aussi le juge pragmatique qui défendra toujours les anciens avant les nouveaux venus. Il faut les rôder pour qu’ils s’adaptent aux règles communautaires qui forment cette sorte de famille. « TU T’EN PRENDS AUX MIENS IMPUNÉMENT, SANS AUCUNE MESURE DES CONSÉQUENCES DERRIÈRE, ET T’APPELLES ÇA “MERDER UN PEU” ?! » Il appuie avec ses questions rhétoriques, hurle pour qu’elles pénètrent bien dans son crâne.

Cela ne l’empêche pas d’écouter la suite cependant, soufflant la fumée de sa cigarette chaotiquement au point que c’est à se demander comment il fait pour ne pas s’étouffer avec. « Ouai, en effet ; T’ES UN CONNARD DE LÂCHE ! C’est tout ce que tu as à me donner comme défense ? VENIR CHOUINER L’INJUSTICE DEVANT MOI ! » Sa main revient agrippée le col, pour le rapprocher, et pas par question de jeu cette fois-ci. Juste pour lui montrer qui est le supérieur, qui commande, qui a le droit d’hurler sous ce toit. Les mots étaient peut-être guider par la rage, par la colère, mais ce n’était pas tous les jours que Shura se donnait ainsi à la frénésie.
Il lui crache la fumée de sa cigarette à la figure, par question d’orgueil. Par refus de lui faire la politesse de tourner la tête afin de l’en protéger. « T’as rien pigé ; ici, on est peut-être comme une famille, mais c’est avant-tout une meute de loup. J’traite personne comme des petites duchesses, c’est comme ça qu’ils ont réussi à survivre sur cette île. Alors quand tu auras autant de couille et de cran qu’eux, tu pourras revenir me parler d’injustice. »

Kochtchëi relâche sa proie sans la quitter des yeux, toujours aussi grognant. Pour tenter de se calmer, de s’éloigner de ce ridicule élan frénétique, il exécute plusieurs fois le tour de la table à vive-allure, avant de foutre un coup de pied dedans. Ce qui l’a fit se retourner, secouant paperasse et cendrier arrosées d’un fond de verre. « TU VEUX QUE J’TE DISE COMMENT FAIRE : VA PRENDRE TA LEÇON ! DEHORS ! FOUS-LE CAMPS D’ICI ! ET REVIENS QUE LORSQUE T’AURAS COMPRIS QUE DES MENACES, C’EST RIEN A CÔTE DE CE QUI T’ATTENDS QUAND T’ES SANS REFUGE ! » Meurtri ? Peut-être. À moins que Kochtcheï se sente quelques parts blessés ou touchés par ses propos. Ce serait plus probable en vue de sa demande. Ça l’agace, bon dieu que ça l’agace...

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Wouah mais c’est qu’il avait littéralement peter un plomb et il continuait alors que Karkinos avait avoué son erreur ? Il ne savait pas a quel point c’était rare putain ? En plus il avait été sincère mais non ça ne comptait pas pour Kochtcheï qui etait toujours en train de rager comme un léviator impossible a arrêter. Urgh c’est qu’il est accroché a lui et qu’il lui crache sa fumée atroce dans la tronche et la encore Karkinos essayait de garder son calme. Mais c’était horrible il savait très bien ce qui risquait de se produire s’il petait un plomb. Il avait déjà trop retenu tout ça et le russe n’imaginait pas a quel point.

Bien sur qu’il parlait d’injustice bordel et il n’en avait rien a faire qu’ils soient une meute de lougaroc ou pas. Lui n’en faisait pas parti. Il se pliait comme il pouvait aux règles du patron de l’ile mais il ne pouvait pas changer ce qu’il était. La encore il prenait sur lui en restant juste silencieux. Et puis l’etreinte avait fini par se relâcher sauf que Kochtcheï criait plus fort encore. Karkinos s’apprêtait a filer sans faire d’esclandre. Tant pis mais un truc l’avait fait tiquer. Il fit volte face pour regarder Kochtcheï avec un regard noir. Putain de merde encore une fois c’était plus fort que lui.

- TU CROIS VRAIMENT QUE JE NE SAIS PAS CE QUE CA FAIT ? TU CROIS QUE J’AI ÉTÉ SUR CETTE ARCHIPEL PAR PLAISIR ? JE SAIS PARFAITEMENT CE QUE ÇA FAIT D’ÊTRE SEUL ET SANS REFUGE ! JE ME SUIS EXPLIQUÉ ET JE REGRETTE MAIS TU NE M’ECOUTE PAS ! MAIS TU SAIS QUOI T’AS RAISON JE PRÉFERE CREVER SEUL ! VOUS ETES PAS MA FAMILLE VOUS N’ETES RIEN ! ALORS PUTAIN VA TE FAIRE FOUTRE !

La dernière phrase venait de provoquer des ondes de chocs qui retournèrent tout sur leur passage et qui emportèrent Kochtcheï et des affaires a lui contre le mur de la pièce. Woh putain ça c’était pas prévu. Mais voilà maintenant il était encore plus dans la merde.

- Putain … Putain … Voilà ce que je voulais pas faire.

Et s’il sortait après se vacarme il allait se faire tuer par les autres non ? Okay son heure etait venue mais a voir par qui il préférait se faire tuer.

Tout aurait pu s’arrêter là, sans plus d’explication, si ce n’est qu’un coup de sang incontrôlé sous couvert d’un manque de sommeil. Cela aurait pu se terminer ainsi, sans demander de reste, ou de règlement de compte. Cependant, avant qu’il n’est le temps de rétorquer tout en le dévisageant se diriger vers la porte, le regard noir lancé ne lui avait fait ni chaud, ni froid. Avec une touche d’arrogance, Kochtcheï avait même souri face à ce semblant de rébellion, preuve qu’il pouvait toujours essayer de l’intimider, cela ne fonctionnerait pas avec lui. Cela dit, il aurait bien voulu l’entendre, cet élan de rébellion. Si seulement une onde de choc inattendue ne l’avait pas soufflé.
Sa svelte carcasse s’était retrouvée soufflée, plaquée contre le mur qui avait stoppé sa course. Un bien pour un mal, car sous la force de l’impulsion, sa tête avait sévèrement claqué sur le stop bétonné. De sourire, ses lèvres ont inversées leurs sens pour afficher une grimace, bien trop sonner pour se précipiter à se remettre debout.

― C’était quoi ça ?! Eh les gars ! Ça vient de là-haut !
― Putain, faut aller voir, vite !

Des voix étouffées par la cohue, mais dont quelques paroles étaient perceptibles. Il avait fallu attendre de longue seconde pour que Shura s’anime à nouveau. Sur le recoin de ses lèvres fleurissaient un léger filet carmin qu’il essuya rapidement d’un revers de la main. « Ha ha … J’comprend mieux ce que tu fous sur l’archipel... » Souffla-t-il en retrouvant son léger sourire. « Ils t’ont jetés ici comme tous les autres en faite ; Tu viens pas en touriste, t’es juste un cobaye... » Le moscovite ne pèse pas ses mots. Tout comme il ne fait preuve d’aucune compassion. Il pourrait, sachant pertinemment jusqu’où la science est capable d’aller pour satisfaire son appétit de curiosité.
Le souvenir est ancré encore là, sur son avant-bras, qu’il cache tous les jours tout comme sa spécificité. Le brouhaha des pas dans les escaliers le pousse à se lever, avec difficulté, mais prendre des coups en l’effraie plus depuis longtemps. Comme si les anesthésiants coulaient encore dans ses veines pour endormir la douleur.

« Là ; Tu vas avoir une bonne raison d’avoir peur de mes sbires si tu franchis cette porte… » Bien que plié en deux, souffrant, ses doigts fient signe à Sans de ne pas bouger. Le matou feulait de plus belle, ayant échappé à l’onde de choc grâce à l’emplacement de son panier.

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Il ne pouvait pas s’empecher de la ramener. C’etait plus fort que lui. Karkinos avait ça dans le sang. Mais aussi probablement autre chose qui allait tout autant le tuer que sa capacité a s’énerver pour tout et n’importe quoi. Il avait littéralement explosé et maintenant c’était la panique. Il fallait qu’il se barre. Sauf qu’il avait entendu les sbires de Kochtcheï monter les marches et paniquer. Karkinos avait commencé a se dirigé vers la porte mais il c’etait stoppé. Pendant ce temps le russe bougeait de nouveau. Il n’etait pas mort mais quand même abimé. Karkinos lui avait le dos collé contre un des murs et il grimaçait au mot cobayes mais … Kochtcheï n’avait pas tord.

- Ouais voilà. Un putain de cobaye dangereux qui peux pas rentrer chez lui parce que oh merde je pourrais tuer des gens.

Mais Karkinos voulait pas rester ici sur ces putains d’ile a être consigner la comme s’il était un Pokémon en cage merde. Sauf qu’il savait bien qu’il ne rentrerait jamais chez lui et que même si c’était le cas ces anciens proches seraient probablement terrorisé en le voyant et en sachant ce qu’il pouvait faire. Bon de toute façon c’était inutile de penser a ça. Kochtcheï allait le tuer. Ou ses sbires allaient le tuer. D’ailleurs il lui conseillait de le pas franchir la porte mais Karkinos etait clairement en train de paniquer.

- Et sinon quoi hein ?! Ils me tuent ?! Toi tu compte faire quoi ?! Me tuer plus rapidement j’imagine ! Putain de merde !

Il espérait au moins que ce soit rapide ! Dans ces moments la Karkinos regretait d’avoir un simple Natu ! S’il avait eu un pokemon plus imposant et qui pouvait le transporter rien de tout ça ne serait arrivé ! Maintenant il n’avait plus qu’a attendre Kochtcheï ou sortir mais le choix était rude.

La remarque avait beau avoir un fond de sarcasme, elle ne faisait pas rire Kochtcheï. Cette esquisse sur son visage était forcée, car rien de tout ceci l’amusait en vérité. D’un sens, il devait sans douter : ça ne pouvait pas être qu’un simple visite de courtoisie vu son niveau, et son attitude larguée. Sa main se glisse dans son dos pour se déposer sur le bas de son dos. Comme si cela allait changer quoi que ce soit à cette carcasse secouée. Il en avait vu d’autre. Ce n’est pas ce genre d’attaque qui allait avoir raison de lui. « Comme toutes les personnes semblables à toi sur cette île. » Il y a de la rancœur, car en effet ; Avec une telle capacité, il pouvait tuer des gens. Il était seulement trop craintif pour le vouloir pleinement.
Ce qui le place dans un palier de professionnalisme au-dessus encore, et lui donne le droit de le diriger. Un bref instant de réflexion, et il se doute que son supérieur ne serait pas ravi d’apprendre qu’une nouvelle étrangeté venait de franchir les portes de l’archipel. Ce qui serait assez hypocrite en vue des deux autres commandants qui, tout comme lui, possèdent ce genre de faculté. Mais ça, Karkinos n’est pas censé le savoir.

La question est : va-t-il le écourter sa peine, ou au contre le laisser patauger dedans ?
Découvrir de lui-même que ce qu’il venait d’affoler était sa protection contre les scientifiques qui veulent l’euthanasier à petit feu. « Sans aucun doute. Et je n’aurais aucune raison de les retenir. » Il avait dégainé l’arme en premier, il devait donc prendre les conséquences de ses actes. Le Miaouss d’Alola venait de feuler une nouvelle fois, ne pouvant plus tenir. Il s’était jeter croc en avant pour venir mordre le Natu afin de l’immobiliser pendant que son patron s’occupait de l’autre humain.

La diversion créée par son matou lui avait été utile, notamment pour bondir main en avant vers le gamin affolé. Une cruelle étreinte autour de son cou, alors que ses phalanges resserrent leurs emprises sur sa chaire. « Je vous hais, je vous hais, je vous hais tellement ! » Kochtcheï divaguait, pris par la folie de ses souvenirs, la rage de vaincre et de prouver qu’il vaut mieux que tous les autres sans avoir à dépendre de ce genre de malédiction. Sa main libre était devenue poing, fracassant une première fois les côtes de l’attaquant avec une rage telle qu’il était difficile de deviner qu’il venait d’encaisser à pleine puissance le brouhaha de son “invité”.
Un second, au même endroit pour enfoncer le clou, sans relâcher le collier de chaire paraît de force. « ALORS ! TU GUEULES PLUS MAINTENANT ?! VAS-Y ! TU SERAS PAS LE PREMIER A ESSAYER DE ME TUER ! A MOINS QUE TU PRÉFÈRES GEINDRE ?!» Avant qu’il ne porte un autre coup, ses hommes ont ouverts la porte et se sont précipités pour l’arrêter en voyant ses jointures rougir sous la force des impactes. « SORTEZ D’ICI ! SORTEZ TOUS ! JE VEUX VOIR PERSONNE ! BARREZ VOUS ! »

A tous, il s’adressait.
Autant à Karkinos qu’à ses hommes, autant à Sans que Nuggets.

Seul, il veut être seul, parce que ce chien galeux lui a prouvé une fois de plus qu’il ne peut pas faire confiance aux “habitants” de cette ville. « Barrez vous. » Calmé, l’ordre était suffisamment clair et glaçant pour que de son côté, ses hommes et son chat déglutissent en s’exécutant. La panthère blessée avait fait volt-face, remettant son canapé sur ses pieds pour s’installer dedans. Dos à ce sale braillard.

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Karkinos serra les dents. Ouais il savait qu’il y en avait d’autre des comme lui ici. Ce qui rendait ce lieu encore pire au final. Tout le monde n’était pas comme lui. Il avait beau être un connard gueulard il ne voulait tuer personne. Ca avait été un accident merdique c’est tout. Il ne répondît rien a ça. Son Natu venait de débarquer en sautillant par une des fenetres, évidemment lui était plus malin que les sbires. L’oiseau cherchait son dresseur du regard et Karkinos lui lui lançait un regard assassin. Son Pokémon était stupide parfois mais il sautillait vers le garçon qui parlait déjà de sa mort.

- Jme doute …

Qui ne voudrait pas abattre un connard comme lui au final ? A la place de Kochtcheï il se serait bondit dessus pour lui éclater la tronche a coup de poing. Un truc comme ça bien criminel quoi. Mais le fait de mourir ca il commençait a s’y faire. Par contre que ce putain de pokemon saute sur le sien non ! Il se décolla rapidement du mur.

- NON NE LE TOUCHE PAS PAUVRE MERDE !

Le voilà en train de feuler comme un animal enragé mais ce n’était que de courte durée puis ce que les mains du russe étaient venu agripper son cou le faisant taire immédiatement et il jeta a Kochtcheï un regard un paniqué avant de se prendre un coup de poing qui lui arrachait un gémissement étouffé. Putain il avait trop mal il avait sans doute un truc caché la. Il ne pouvait rien répondre juste subir les coup en tentant de se débattre pour s’echapper. Mais soudain la porte c’etait ouverte et le corps de Karkinos etait tombé lourdement sur le sol.

Karkinos se mit a tousser pour cracher un peu de sang dans la pièce. C’etait parfaitement degoutant mais c’etait ça ou il s’etouffait. Il y voyait flou mais avait vu une forme verte sautiller vers lui.

- Va t’eeeen …

C’est ce qu’il grognait a son pokemon. Lui ne bougeait pas. Il n’en avait pas la force. Peut etre que les autres allaient le trainer dehors pour le finir qui sait. Ou peut etre qu’ils allaient le laisser la mais vu le bruit qu’il y avait eu plus tot ce n’etait pas spécialement prudent.

C’est exactement le châtiment qu’il lui avait réservé. Il avait fallu juste un petit temps pour qu’il se décide à lui sauter dessus. La hargne était telle qu’il oublie bien rapidement les potentielles blessures que ce petit con avait provoqué. Blessé sur cette île, cela équivaut à s’exposer lentement à la mort. Car, les soins étaient chers, luxueux, et il était tout bonnement hors de question de demander de l’aide à ces scientifiques qui se prétendent être de bons samaritains. Shura n’en avait eu rien à faire des ordres, tout comme Sans au final. Il était bien trop mauvais, et il n’obéissait qu’à un seul être humain.
Heureusement quelque part que ces idiots ont réussi à forcer la porte, car Kochtcheï aurait pu continuer à le ruer de coup jusqu’à ce que le sang tâche ses jointures. Trainer de force pour le tenir à l’écart, les sous-fifres rassemblaient leurs courages et priaient pour que leur patron ne leur en tient pas rigueur à l’avenir. Les yeux fermés, il jugeait même cet acte stupide, ne sachant pour quelle raison ils venaient en aide au fouteur de merde.

Cela dit, les ordres étaient les ordres ; Il était tout bonnement hors de question de les contester. Ils avaient relâché leurs prises lorsque la consigne de partir avait retentit.

― Ok-ok, boss, mais calmez vous, svp ... Fit le plus téméraire d’entre eux.

Les autres avaient déjà tourné les talons, et les deux derniers après Sans dévisageaient le nouveau avec un regard mauvais. Avant de soupirer leurs colères. Chacun d’entre eux avait saisi un bras de Karkinos pour le faire sortir de la pièce. Il n’y avait plus personne, plus un chat, plus que Shura sur son canapé, dos à la porte qui se referme. La tribune en bas avec le regard rivé vers cette même porte, le temps en suspens dans chacune de leurs prunelles.

― Pretto, viens nous aidez à le descendre c’connard.
― T’es sérieux ? Putain vous faite chier …

Le dénommé Pretto était un géant, un grand gaillard habitué aux montagnes. Faisant craquer sa nuque, le colosse avait monté les marches pour récupérer la grande gueule, et le porter en sac à patate sur son épaule suffisamment large pour. Tous étaient redescendus, dans un silence quasi-religieux où se mêle mal être et inquiétude derrière les airs de dur.
Les secondes étaient longues. Très longues. Seul le feu crépitant dans le vieux bidon apportait un petit bruit de fond. La musique avait été coupée, et tous semblaient septiques. Kochtcheï était en pétard, et pourtant, la dernière fois qu’ils l’ont vu ainsi, le petit Manu n’en était pas sortit vivant de cette pièce. Alors, il se demande : pourquoi ? Pourquoi un tel miracle sur lui et son putain de nuggets sautillant ? Il avait rien d’extraordinaire à première vue. Si ce n’est qu’un don inné pour faire perdre son calme au moscovite.

― Eh bah mon salop, tu t’en tires plutôt bien… Mais j’me ferais tout petit à ta place. Des fois qu’il changerait d’avis.

Pretto était le premier à adresser la parole à Karkinos. Ce qui n’étonnait personne dans l’assemblée. Il était le doyen de la bande. Peut-être pas le plus vieux, mais celui qui y est depuis plus longtemps. Il a vu déjà vu des coups de sang identique, mais jamais des personnes qui en reviennent vivants.

― S’il t’a laissé en vie, c’est qu’tu lui as tapé dans l’oeil. Il t’aime bien, c’est pas possible autrement.

Son regard bascule brièvement vers la porte du concerné ; Toujours aucun signe. Un grognement soupiré s’échappe de ses lèvres. Ça va être encore compliqué cette histoire.

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Bon la il ne savait pas trop ou il était le pauvre Karkinos il était trop sonné par l’étreinte et les coups. Il avait juste essayer de regarder si son Pokémon allait bien mais il voyait une masse verte toute flou remuante il supposait que oui. S’il voyait flou il entendait les sons et les piou piou que son Natu poussait n’étaient pas des cris de douleur. C’était parfait comme ça. Enfin pas qu’il aimait se faire cogner mais il n’aurait pas aimé voir son Nuggets se faire tuer comme ça sans qu’il ne puisse rien faire a par la crêpe par terre. Il sentait qu’on le trainait mais il ne luttait pas tellement. Tant pis ! Foutu pour foutu il fallait que le moment dure le moins longtemps possible et soudain il se retrouvait sur l’epaule d’un type.

- Putain … Merci …

Enfin s’il ne le jetait pas par terre pour le frapper encore plus. Faites que ce soit ça ! Karkinos en tout cas ne disait plus grand chose même apres avoir été redeposé. Il se frottait la tête entre ses mains apres s’etre redressé avec douleur pour s’asseoir. Il ne savait pas trop s’il avait une cote cassée, fêlée en tout cas c’etait fort probable ! Il soupira avait de redresser un peu la tete pour regarder le mastodonte qui lui parlait.

- Je devrais peut etre partir d’ici. J’ai tout gaché.

Il soupira avant de pousser un gémissement de douleur. Ah ouais ça lui faisait vraiment mal argh. Il n’irait pas bien loin s’il partait du camps de fortune c’était sur. Il avait a nouveau baissé la tete … Se faire tout petit pfff il était déjà petit ! Mais c’est clair qu’il etait pas discret et il n’arrivait pas a ne pas l’être. Le grand bonhomme qui s’appelait Pretto était persuadé que le patron l’aimait bien sauf que Kochtcheï devait vraiment le haïr maintenant.

- Pourtant je suis le plus immonde connard que la terre ait porté. Vous le savez bien vous !

Il redressa la tete pour regarder ceux sur qui il avait crié avant le désastre. C’était une façon comme une autre pour Karkinos d’exprimer ces regrets.

- C’est plus fort que moi. J’aurais peut etre du voir un putain de psy avant de venir ici !

Au moins il avouait qu’il avait une case en moins il le savait.

- Désolé les gars.

L’ambiance était lourde, oppressante, lacérante. Chaque mot prononçait été susceptible de faire sauter la bombe psychique qui s’était installée. Les secondes étaient laconiques, rendant l’atmosphère et le rythme lent. Que s’était-il passé ? La question était ancrée dans tous les esprits. Les sous-fifre du roi sur son trône usé dévisageaient la porte en espérant y voir un signe. Quel qu’il soit. Le Miaouss d’Alola demeurait à la porte, couché, sans prononcer le moindre mot. Malgré tout, le premier a avoir brisé le silence n’est pas le chef de cette assemblée de voyou, mais le doyen de cette dernière. Le dénommé Pretto, fort comme une montagne, à la voix grognante et grave, qui dévisageait son “paquet” déposé à terre.
Il le laissait parler, sans chercher à l’interrompre. Il n’avait prononcé aucun mot, ni étiré un sourire face aux propos de Karkinos. Non, il s’était contenté d’écouter ses explications. Le tout en réchauffant ses mains bandées au-dessus du feu.

― Bouarf, on est un rassemblement de connard plus ou moins aiguë, t’sais...

A divers échelle, à divers degré. Le tout était relatif, et tout dépendait de l’interprétation qu’on en faisait. À croire qu’il n’était pas du genre à se prendre la tête, Pretto. Même s’il faisait la sourde oreille sur les excuses prononcées, il ne pouvait pas retenir ce petit sourire qui fleurissait sur son visage. C’est peut-être pour ça qu’il l’aimait bien, le nain. Parce qu’il était conscient de ses défauts. Ce n’était pas le cas de Manu la dernière fois.

― C’est pas vraiment à nous qu’il faut qu’tu t’excuses. Dit-il en désignant la porte du visé avec le regard. Puis, il reprit ; Y a un truc entre vous ? Autre que professionnel…

Banalité latente, la question était un peu brute de décoffrage, mais ça allait bien avec le reste du personnage. C’est sûr que Pretto, vu sa carrure, il est facile de se douter qu’il n’est pas ici pour faire des petits pains. Cela dit, il ne fallait jamais sur les apparences, hormis si l’on veut avoir des surprises. Un soupir traverse la bouche du géant, se levant finalement pour s’étirer de tout son long.
Comment lui dire, à ce bonhomme ? Si ce n’est qu’il n’a pas trop à s’en faire. Que ce n’est qu’une mauvaise passe, qu’il en verra peut-être d’autre, ou bien qu’il finira par s’y faire. Ce genre d’incident sert également de rodage, et marque les esprits de façon à ce qu’ils se reproduisent très peu.

― Dans tous les cas, t’peux rester ici. Puis, on dirait bien qu’le boss t’a pété une côte en prime. T’ferais mieux de pas trop t’agiter dans les prochains jours. Y a pas d’hopitaux ici.

Les mains dans les poches, il s’en va dans une direction inconnue à tous. Impossible à dire où il comptait se rendre mais dans tous les cas, cela avait l’air d’être entre lui et le patron puisque dès lors que certain murmurait la question, il n’y avait aucune réponse.

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Tous un tas de connard ouais. Des criminels. Ce que Karkinos n’etait pas par contre. Ses mots étaient suffisamment blessant. Pas besoin d’agresser ou de tuer qui que ce soit même si avec son pouvoir ça arrivait sans qu’il le veuille. Mais bon il avait compris le message du grand Pretto il tentait de le rassurer comme il le pouvait. D’une certaine façon c’était mignon même s’il ne le dirait pas. Il aurait surement sourit s’il n’avait pas aussi mal. La il etait toujours sonné par la douleur.

- Moi qui pensais que je battais tout le monde sur ce point.

Oh dans sa tete il était tout simplement le plus grand des cons ça c’etait certain. En tout cas il avait bien vu qu’il avait fait sourire le bandit. Ou peut etre que ce n’etait pas lui et ses mots. Allez savoir ici ils avaient l’air de fumer plein de trucs illégaux on ne sait jamais. Karkinos n’osait rien dire de plus jusqu'à que Pretto le conseille d’aller s’excuser et ne lui pose une putain de question bizarre qui l’avait fait rougir.

- Quoi ? Putain non ! Rien du tout bordel ! Je ne crois pas etre son genre en plus. Je suis sur qu’il prefere les gens moins braillards.

Quoi il se mouillait pas en disant les gens … Peut etre qu’il préférait les filles tout simplement. Mais bon le doute persistait. Karkinos lui s’en foutait un peu pour lui homme ou femme c’etait un peu pareil. Il avait déjà crush sur trop de personne malgré lui.

- On pourrait parler de ton intérêt sur les relations amoureuse des autres mais … Je sais pas la j’ai trop mal putain. Je vais … Je sais pas … M’allonger un peu.

Il aurait pu suivre Shura mais il n’était pas très sur d’en ressortir vivant alors il préférait juste rester la comme le conseillait Pretto. Il s’allongeait doucement en pls en retenant des gémissements de douleur. Le patron l’avait pas loupé.

- Bon je vais sans doute te décevoir mais … J’ai vécu que des putains d’echec amoureux jusqu'à présent alors j’ai rien de très cool a raconter … A part peut être l’histoire d’une fille qui m’a rendu fou mais que je n’aurais jamais parce que je suis trop con. Ou ce débile aux lunettes de soleil que j’ai croisé en arrivant ici avec qui j’ai probablement un peu flirter putain. Ou c’est lui qui flirtait avec moi. Ou il s’amusait je ne sais pas …

C’etait peut etre pas le moment pour parler de déboires sentimentaux mais Pretto avait semble t’il trouvé le sujet qui calmait et passionnait Karkinos.

Un rire gras perce le silence, comme un rayon de soleil dans l’obscurité. La réponse du petit fit rire le grand Pretto qui, amusé par son malaise, volatilise tout l’embarras naît de ce coup de colère. Un souffle nouveau, allégé, tandis que la vie s’apaise et reprends son cours autour d’eux. Son allumette craque pour enflammer sa tête, et il s’allume ainsi une cigarette en jetant un coup d’œil à la porte du boss de temps-en-temps sans pour autant perdre une miette des réponses du bleu.
On ne peut plus joyeux, il ne perd rien à son enthousiasme, pas même lorsque Karkinos lui affirme ne pas avoir beaucoup de matière pour ce sujet de conversation. Ce qui est totalement faux, puisqu’il en possède déjà plus que lui.

― Bouarf, c’est pas non plus totalement nul. T’as tenté des trucs. Si tu le sentais pas, c’était parce que ça t’convenait pas, c’est tout. Perso j’ai une petite amie, elle s’appelle Trudy. Mais on est des cakes en romantisme, alors on s’inspire chez les voisins.

Visiblement heureux de pouvoir parler un peu de ça à quelqu’un, il montre une photo de ladite Trudy avant d’expliquer vaguement que ça fait six mois qu’ils sont ensembles.

― On voit le bon côté des choses. Si on avait pas été envoyé ici, on s’serait jamais rencontré. Elle vient de Kalos, d’Illumis pour être exact.

Un petit sourire, elle lui manque visiblement, partie sur une île voisine pour exécuter les ordres de sa patronne à elle. Une vraie amazone insaisissable pour qui il retournerait ces archipels si on viendrait lui apprendre qu’on lui a fait du mal. Il range la photo dans sa poche, et tire une bonne taffe sur sa cigarette.

― L’patron, je sais pas. Il ne parle pas beaucoup de lui, ou alors, ça le met dans l’embarras. J’pense qu’il est marqué de là où il vient, ou alors on lui a bourré le crâne avec des conneries...

Il hausse les épaules, un peu circonspect. Pour du coup, il ne peut pas répondre à son interrogation, car ledit patron filtrait tout dès lors qu’il était mentionné.

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Ah ce Pretto avait l’air et la maniere de détendre l’atmosphere non ? Karkinos etait la malgré la douleur qui le transperçait et la peur qui le dévorait et il arrivait a se détendre un peu en parlant de ses crush et désastres amoureux. C’etait ridicule mais lui trouvait ça important. Et Pretto semblait trouver ça important aussi. Il etait un grand homme ce Pretto et Karkinos lui aurait bien fait un câlin s’il le pouvait. En plus il etait mignon de parler de sa petite amie ? Trudy ? Voilà que Karkinos esquissa un sourire tout attendrit. C’etait vraiment mignon et c’etait tout ce dont il avait besoin pour attendrir son petit cœur.

- Trudy hein ? Je pourrais t’apprendre plein de trucs en romantisme. Je suis un peu un expert pour ce genre de truc tu vois ? Elle est mignonne en tout cas je suis sur que vous etes adorables ensemble.

Il allait en faire un couple encore plus adorable ! Enfin il allait essayer. Au moins ca lui changeait les idée. Il écoutait parler Pretto avec un sourire aux lèvres. Il aurait aimé lui aussi avoir quelqu’un comme ça. Pouvoir marcher main dans la main avec une personne qu’il aimait. Vivre d’intenses moments romantiques et en parler avec des etoiles dans les yeux comme le faisait Pretto de Trudy. Mais il fallait qu’il soit idiot …

- Eh c’est trop beau votre histoires et je suis un peu jaloux. Mais tu sais vous pourriez faire plein de trucs romantique ensemble comme regarder les étoiles ou caresser mutuellement vos cheveux.

Ouais bon la dernière phrase etait peut etre de trop mais c’etait vrai ça pouvait etre cool aussi. Il restait silencieux alors que Pretto parlait de Shura. C’est vrai qu’il avait l’air … Bléssé, quelque chose comme ça. Mais Karkinos etait un lache et la pour le coup il avait juste peur même si une part de lui savait que le chef de l’ile n‘était pas si cruel, il l’avait vu. Enfin la il avait eu sacrément peut pour sa vie peut etre.

- Oui sans doute … Il est assez flippant sur plein de points en vrai. Moi je suis pas spécialement un gros dur et mon moyen de défense c’est de hurler.

Forcement entre lui et Karkinos c’etait totalement electrique et forcement ils en étaient venus aux mains. Même si le plus fort des deux etait Shura et que Karkinos lui ne frappait pas mais faisait que gueuler. C’était une façon de combattre comme une autre non ?

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